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Signification de la chanson Working For The Knife - Mitski

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La chanson de Mitski, "Working For The Knife", explore des thèmes profonds de désir ardent, de désillusion et de poursuite incessante de l'épanouissement artistique. À travers ses paroles poignantes et son imagerie évocatrice, la composition offre une fenêtre sur le tourment intérieur du protagoniste alors qu'il navigue dans les complexités de la créativité, du but et de l'acceptation de soi.

Les premières lignes, "Je pleure au début de chaque film / Je suppose que c'est parce que je voudrais aussi créer des choses", expriment poignamment le désir profondément enraciné du protagoniste de contribuer au monde à travers ses efforts créatifs. Cependant, cette aspiration fervente est nettement contrastée avec la réalité austère de ses circonstances actuelles : "Mais je travaille pour le couteau." Cette représentation métaphorique transmet un profond sens de sacrifice laborieux, laissant entendre une profession ou une poursuite qui semble épuisante et dénuée de gratification.

Alors que la chanson se déploie, le protagoniste réfléchit aux aspirations passées de narration, seulement pour rencontrer une réalité brutale où ses récits ne parviennent pas à résonner ou à susciter l'appréciation : "Je pensais que je raconterais des histoires / Mais personne ne se souciait des histoires que j'avais sur / Pas de bons gars." Cette désillusion s'approfondit avec la réalisation que le temps s'écoule inexorablement, laissant le protagoniste se sentir abandonné alors que le monde avance sans lui : "J'ai toujours su que le monde continue à avancer / Je ne savais juste pas qu'il le ferait sans moi."

Tout au long de la chanson, le protagoniste lutte avec un sentiment de stagnation omniprésent et un potentiel non réalisé : "Je commence la journée avec le moral haut et ça se termine tellement bas / Parce que je travaille pour le couteau." Le refrain récurrent de "travailler pour le couteau" souligne le profond sentiment d'enfermement du protagoniste et sa résignation à ses circonstances, où la poursuite de la créativité semble être un effort ardu et ingrat.

De plus, les thèmes du vieillissement et du passage du temps imprègnent le récit de la chanson : "Je pensais que j'aurais fini à vingt ans / Maintenant, à vingt-neuf ans, la route devant moi semble la même." Malgré l'approche de la trentaine, le protagoniste se retrouve pris dans un cycle implacable de mécontentement et d'incertitude, s'accrochant à l'espoir que l'aube d'une nouvelle décennie puisse annoncer un changement transformateur.

Dans la conclusion obsédante de la chanson, le protagoniste confronte les conséquences de ses choix et la réalisation sobre que ses propres actions l'ont conduit sur un chemin de destruction personnelle : "J'ai toujours pensé que le choix m'appartenait / Et j'avais raison, mais j'ai simplement choisi mal / Je commence la journée en mentant et finis avec la vérité / Que je meurs pour le couteau." Cette réflexion poignante résume le désespoir profond du protagoniste et sa résignation à son destin alors qu'il continue de lutter contre les demandes incessantes de la vie et de la créativité.


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